Depuis plusieurs années, le management de transition est devenu une alternative assez récurrente pour les entreprises. Il permet à ces dernières de bénéficier d'un savoir-faire managérial, immédiatement disponible et capable de répondre à tout leur besoin d'urgence. Que peut-on retenir sur le management de transition ? Quelles sont les étapes d'une mission de management de transition ?
Le management de transition : que peut-on retenir ?
Le management de transition est une solution managériale qui consiste à confier provisoirement la direction d'une entreprise ou d'une organisation à un opérationnel externe. Cet opérationnel externe, le manager de transition, aide l'entreprise dans le démarrage d'un projet de transformation ou l'accompagnement au cours d'une période de changement. Le management de transition encore appelé intérim management a vu le jour au Pays-Bas dans les années 1970. Il permet aux entreprises de bénéficier de l'expertise de cadres dirigeants seniors ayant occupé des postes stratégiques pendant de nombreuses années.
Le management de transition apporte à une organisation un regard nouveau sur son fonctionnement. Ainsi, en cas de besoin, l'organisation peut faire appel à un manager de transition depuis un cabinet de management de transition. Elle peut aussi le faire grâce à une société à mission mettant en relation, professionnels et entreprises comme Ventoris. Il a pour rôle de mettre à profit son expertise afin de mener à bien une mission. Quelles sont alors les étapes d'une mission de management de transition ?
Les étapes d'une mission de management de transition type
Une mission de management de transition se déroule en plusieurs étapes et dure en fonction de la complexité de la tâche à accomplir. Elle commence par un diagnostic qui permet de savoir la situation réelle de l'entreprise. Après ce diagnostic, débute la mission proprement dite. La première étape de cette mission consiste à définir de façon précise la liste des actions à mener dans l'entreprise afin d'atteindre l'objectif fixé en amont.
La deuxième étape du processus consiste à mesurer l'avancement de la mission. En effet, au cours de cette étape, il vérifie l'efficacité des actions définies précédemment. Au cas où les actions préalablement définies ne donneraient pas les effets escomptés, il lui revient en ce moment de mettre en place des mesures correctives. Mais lorsque les actions mises en place font évoluer l'entreprise dans la bonne direction alors débute la troisième étape. Dans la troisième étape du processus, il effectue une transition.
Elle consiste à faire adopter aux professionnels de l'entreprise les pratiques innovantes mises en place pendant son intervention. Cette démarche permettra de maintenir l'entreprise dans la même lancée à la fin de la mission. La quatrième et dernière étape est la conclusion de la mission. Il procède à un rapport dans lequel il expose en détail les résultats de son intervention au client. Et ce, avec des données chiffrables, concrètes et précises.
Quels statuts possibles en management de transition?
En raison de la grande recherche de cette catégorie de travailleurs par les entreprises, cette profession s'est accompagnée d'une diversification de l'offre. Plusieurs statuts juridiques se distinguent :
Le management de transition en intérim
Lorsqu'il est en intérim, le manager est mis à la disposition des entreprises par une société d'intérim. Il peut exercer en temps plein ou partiel et n'a pas la possibilité de négocier son salaire. Dans une certaine limite, il peut refuser des missions si elles ne lui conviennent pas. Toutefois, il n'a pas la possibilité de choisir ses missions. Ce statut n'est pas autant privilégié par les professionnels du domaine.
Le management de transition en CDD
Ce statut donne au manager la possibilité de négocier son salaire en amont. Son travail est défini sur une période donnée et il bénéficie d'une protection sociale complète. En CDD, il bénéficie ainsi d'avantages non-négligeables, toutefois, il ne dispose pas de toute la marge de manœuvre.
Le management de transition en SASU ou EURL
Il peut créer sa propre structure (une structure SASU ou EURL). Lorsqu'il devient président de SASU, il bénéficie du statut d'assimilé salarié et de tous les avantages y découlant. En revanche, en tant qu'associé unique d'EURL, il bénéficie du statut non salarié (TNS) un peu moins protecteur.
Le management de transition en portage salarial
Lorsqu'il opte pour le portage salarial, il bénéficie des avantages du statut de salarié. Il s'agit notamment de la protection sociale avantageuse, l'assurance-chômage et bien d'autres encore. En plus des avantages du statut salarié, il profite également d'une liberté de choix dans ses missions et peut aussi en négocier les tarifs. Ce statut lui garantit le versement d'une rémunération mensuelle, une assurance responsabilité civile professionnelle. Il lui apporte également une prise en charge administrative de son activité, etc.